Commune de Saint–Mandé–sur–Brédoire
Document officiel de l’auteur Cliquer ici
Village de Saint-Léger
Il semble que l’habitat sous forme de villages soit lié à la fixation d’un lieux de culte.
Les églises sous le patronage de la vierge ou d’un apôtre ont pu être créées à partir du IVe siècle.
Aux époques mérovingienne et carolingienne, se multiplient les sanctuaires chrétiens. Vers les IXe et Xe siècles, les édifices religieux sont souvent placés sous le patronage de martyrs locaux.
Au Haut Moyen Age, ainsi que pendant les grands défrichements, bien des groupements de population rurale bénéficient d’une chapelle.
C’est à partir de la fin du IXe siècle que les villages commencent à se créer en Poitou.
Toutes les églises ou chapelles, n’ont pas le statut de paroisse.
Saint-Léger
Plan cadastral
1835
Carte réalisée par
Denis CHAPACOU
pour le bulletin
n°14 – 1997 de
L’ASSOCIATION POUR
L’ARCHÉOLOGIE ET
L’HISTOIRE D’AULNAY
ET DE SA RÉGION.
Saint-Léger figure sur
le cheminement
de la commanderie
d’Ensigné à Aulnay.
Village de Saint-Léger
Commune de Saint-Mandé-sur-Brédoire
Situation, géographique et administrative :
AncienRégime : Province : Poitou – Généralité : Poitiers – Élection : Niort – Paroisse : Saint Brice alias Saint Mandé.
Époque contemporaine : Département : Charente-Inférieure (Charente-Maritime à partir de 1943) – Arondissement : Saint-Jean-d’Angely – Canton : Aulnay – Commune : Saint-Mandé (Saint-Mandé-sur-Brédoire à partir de 1937.
En Poitou, à proximité immédiate de la forêt d’Aulnay et proche du grand chemin de Saint-Jacques-de-compostelle, le village de Saint-Léger, dont la chapelle se trouve mentionnée dans un manuscrit du XIIIe siècle, est situé sur le trajet direct de la commanderie d’Ensigné à Aulnay. C’est l’un des chemins importants emprunté par les pélerins.
De cette époque, subsistent un reseau de souterrains parcourant tout le village , plusieurs sarcophages découverts au centre de ce dernier ainsi que le bénitier de la chapelle et des fusaïoles trouvées en différent endroits, notament à proximité des lieux où se situaient l’Hôpital et la chapelle. Un acte de partage publié Germinal de l’an huit (29 mars 1800), fait mention parmi d’autres lots de terre et jardins situés << Sous les horts >> (jardins au sud du village), d’<< un petit chenebaud situé à la chapelle renfermé de murs de trois côtés tenant du levant au dit Papilloud du couchant à Jeanne Fouché et du midi au Grand Puits >>. (L’emplacement de ce puits encore bien bien visible au début du XXe siècle reste connu).Dans ce même acte, figurent << treize sillons de terre situés sur les ouches aboutant sur la devise (limite, borne) de l’hôpital >>. Au nord ouest du village, << l’hôpital >> se trouvait situé entre le chemin de La Villedieu et l’extémité du << Chemin de l’hôpital >> ainsi décrit dans la liste des chemins ruraux publiée en 1857 :<< A Saint-Léger, débute chemin des vacheries et se termine dans les terres >>. Sous la dénomination de Rue de l’Hôpital, cet ancien << chemin >> relie maintenant le << chemin des Vacheries >>, devenu à cet endroit rue de l’Ouche au Prêtre, à la Route de La Villedieu.
Cet ensemble de vestiges et de documents montre bien l’origine médiévale du village de Saint-Léger, ainsi que son rapport avec un cheminement important vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Blason:
D’azur à une coquille d’or; au shef cousu de gueules, chargé d’un sanglier d’or côté dextre et d’un gland avec feuille de chêne du même, coté senestre.
La coquille marque le cheminement des pèlerins vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le sanglier représente l’emblème de tous les Saint-Léger, de France, de Belgique et de Suisse.
Le gland et la feuille de chêne rappellent le massif forestier tout proche. (la famille seigneuriale du village, portail d’azur à trois glands d’or).
Conçu par Denis Chapacou, conformément à la situation géographique et historique du village.
Scupté par Joseph Trojet sur le stèle mise en place pour marquer les lieux où se situait la chapelle de Saint Léger.
Reproduction iconographique réalisé par Serge Dreuilh.
Saint Léger:
Né en 616 dans une famille aristocratique, à la cour du roi de Neustrie Clotaire II, Léger (Léodegarius), orphelin de père à 10 ans est recueilli par son oncle Didon,évêque de Poitiers.
Nommé diacre,puis archidiacre en 636, il devient abbé de Saint-Maixent en 653. Appelé à siéger au Conseil de Régence de la reine Bathilde en 659. Il est nommé évêque d’autun en 663.
Il subit le martyre en 676. Les yeux crevés, il est déposé au couvent de Fécamp, où il va demeurer pendant deux ans. Décapité en forêt d’Iveline le 2 octobre 678; le petit oratoire proche dans lequel il est inhumé, devient le lieu de miracles où des aveugles recouvrent la vue. Son culte est autorisé par un synode en 681.
La translation de ses restes à Saint-Maixent dans l’imposante crypte romane de l’église saint Léger a lieu en 684. Actuellement, le sarcophage (vide) de saint Léger est placé à côté de celui de saint Maixent,dans la crypte de l’abbatiale, proche des vestiges de l’église de saint Léger.
En France,64 communes ou villages portent le nom de Saint-Léger; en Belgique 6; en Suisse 1. D’autre part, 6 localités en ont le patronyme et plusieurs centaines d’établissements religieux sont placés sous son vocable.
Saint Léger est fêté le deux octobre.
Bénitier de la chapelle de Saint-Léger. →
Dimensions en cm: côté: 35; hauteur: 30; profondeur de la cuve: 15. Il correspond à la description des << bénitiers pédiculé >> des XIVe et XVe siècle. À partir du XIIe siècle, des << benoistiers >>, sorte de petites cuves de pierre en forme de demi sphères, se trouvent posées à l’intérieur des édifices religieux.
Deux des sarcophages découverts à St Léger.
← Stèle implantée en 2006 ( terminée avec la croix en 2007 ), pour marquer les lieux où se situait la chapelle de Saint-Léger.
Texte:
SUR CE CHEMINEMENT VERS SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE EN CES LIEUX SE SITUAIT LA CHAPELLE DE SAINT-LEGER
– Vidéo inauguration stèle – Cliquer ici ↑ Fusaïoles d’époque médiévale.
La seigneurie de Saint-Léger
Blason : d’azur à trois glands d’or, posés deux et un.
C’est à partir de la fin du XVIe siècle que la famille noble Du Chesne de St.Léger, fait construire le logis seigneurial, où vont succéder :
– René Du Chesne, écuyer, seigneur de St.Léger.
– Izaïe Du Chesne, écuyer, seigneur de Goise et de St.léger.
– Samuel Du Chesne, écuyer, seigneur de St.Léger.
– Izaïe, René Du Chesne. Agé de 13 ans lors de la mort de son père, il a par préciput et hors part, la seignerie de St.Léger. Rendit plusieurs aveux au roi pour son fief de Goize et se trouse confirmé dans sa noblesse par Quentin de Richebourg, le 16 février 1715.
– Jean, Izaïe Du Chesne, chevalier, seigneur de St.Léger et autres lieux. Né en 1702. Reçu page du roi en 1719.
– Jean, Charles Du Chesne, chevalier, seigneur de St.Léger et autres lieux. Né le 29 août 1729 << au château de St.Léger, paroisse de St.Brix alias St.Mandé >>, il sert quelques années en qualité d’officier dans le régiment de le Reine Cavalerie. Il assiste en personne à l’assemblée de la noblesse du Poitou en 1789 et émigre en 1791. Revenu ultérieurement en France, il décède à Poitiers.
– Philippe Du Chesne. Né le 17 novembre 1778, il est reçu chevaler de minorité de l’Ordre de Malte le 11 juin 1786. Vu son jeune âge, il reste en France pendant pendant la Révolution.
– Théotime Philippe-Hilaire Du chesne de St.Léger, fils du précédent, sera un auteur d’ouvrage philosophiques estimés.
Aujourdhuy quatrième septembre, mille sept cent vingt neuf a été batizé par moy curé de St.Mandé soubsigné jean Charle fils légitime de Mre Jean du chene Ecuier Seigneur de St.Léger et de Malaguet et de Dame Marie Claire de briliac de St.Léger ont Etez paren et marenne Charle de briliac Ecuier Seigneur de Grant Jean et Fegniou et Dame Magdelaine du chene de ponbrian et le dit Jean charle est né du vingt neuf aout dernier. Jean Duchesne Saint Léger G ier Ce.De Brillac duc Lainé de ponbrian.t Marie bénigne Autton De Brilliac Dupain curé
Le dix sept novembre, philippe né ce jour du légitime mariage de messire jean du chesne de St.Leger écuyer Seigneur du village de St.Leger, et de dame marie anne genevieve le comte du rivau de cette paroisse X Parrein et masrenne Monsieur philippe Du chesne chevalier de l’ordre de St.Jean de jérusalem et commandeur de la commenderie de la guerche en bretagne et Dame Simone Le Comnte de la couture Représentés par antoine rémon domestique du dit Seigneur de St.Leger et marie baudrit sa servante qui ont déclarés ne savoir signer de ce enquis Eymer Curé de St.Mandé X a été baptisé par nous soussignés approuvé Eymer curé
Extrait des registres paroissiaux de Saint-Mandé pour l’année 1778
Goize
Entre St.Mandé et St.Léger, ce site fossoyé avec habitat, sera occupé au moins jusqu’à la fin de l’époque médiévale et vraisemblablement jusqu’à la construction du logis de St.Léger.Situé à environ 800 mètres au sud de ce dernier.Il s’y trouvait relié par une belle allée bordée d’arbres.
Denis CHAPACOU Cadastre de 1835
Situé au sud ouest su village, le logis seigneurial est implanté sur un terrain d’environ 25 journaux d’un seul tenant entouré de murs. Cours, jardin, fruitiers, ainsi qu’une << pièce de terre labourable contenant 7 journeaux 56 carreaux >>, dans laquelle il y a << six pied de noyers >>, qui s’y trouve incluse. Les dépendances consistent en << un colombier voutté par dessous qui forme un grenier, un fourniou un petit grenier par dessus dans le dit fourniou il y a deux pones massonnée … >>, une écurie, un toit à cochon, un toit à volailles, une grange, deux étables, deux toits à brebis, deux << ballets >>ainsi que plusieurs petites << tourasse >> incluses où attenantes à différents bâtiments, et située à la limite d’un jardin au niveau de l’espace clos, << une tourasse au bout avec son ombrage garni de 5 pieds de buie et dans ledit morceaux de jardin il y a aussi 25 pied dabres fruitiers >>.
Le corps de logis principal, est ainsi décrit en 1793, lors de la mise en lots au titre des biens nationnaux:
<< Lentrée de la Chambre porte à deux pente un escalier en pierre qui conduit a deux chambres une a droite et lautre a gauche une chambre basse donnant une ouverture sur la cour une chambre haulte nayant qu’une croisée donnant sur la cour faux grenier au dessus une cuisine à cotté de lescalier également que la chambre haulte avec une croisée donnant aussi sur la cour une autre croisée entre les deux chambres qui donne jour à lescalier faux grenier au dessus de lapartement de la cave, une petite chambre a cotté ayant une croisée grillée en fert donnant du cotté du jardin, une petite tourasse qui est de pierre et grenier au dessus, une autre petite chambre du levant ouverture donnant sur le jardin ayant deux grilles en fert, une autre chambre basse ayant besoin de réparation un petit toüet sans Etre planché une petite tourasse touchean au toüet joignant a un ballet….>>.
S’ajoute à cet ensemble: << La chambre de la métérie planché une autre seconde chambre la grange un toüet à brebis un petit chai le four, un toüet à cochon un toüet à volailles…>>.
Ce logis a la particularité de porter dans différents écussons, les dates précises de plusieurs étapes de son évolution.
Sa construction, vraisemblablement commencée à la fin du XVIe siècle, s’est poursuivie jusqu’au début du XVIIIe.
← 2008. Le logis de St.Léger restauré. Vue prise du nord ouest.
Entrée nord, côté cour. →
← Porte au midi côté jardin
Entrée nord de la partie métairie →
Blason entrée nord côté jardin
↓
La partie << métairie >> construite au XVIIIe siècle, n’existe plus. L’écusson qui ornait la cléfs de voûte de la porte d’entrée, portait des renseignements relatifs a la date de construction ainsi qu’au propriétaire de l’époque; soit:
E.
. D CH → DU CHENE En cette année 1708, c’est Izaïe
. LAN . → L’AN René Du Chesne de St Léger,
. 1708 . → 1708 qui est le seigneur du lieu.
. A LA ST.I . → A LA ST. IZAÏE
Devenu Bien National suite à l’émigration de Jean Du Chesne lors de la révolution, l’ensemble des biens de la seigneurie comprenant le logis et ses dépendances, sera divisé en 17 lots, réduits à 14 lots (les quatres derniers lots réunis en un seul), lors de la vente.
Magnifiquement restauré par ses propriétaires actuels, le logis du XVIIe siècle, a retrouvé tout son lustre d’antan.
À la fin du XVIIIe siècle, Pierre Buret est maître d’école à St. Léger. Ainsi, un demi siècle avant la loi Guizot faisant obligatoire pour les communes, << d’acheter ou louer un local afin d’y établir une école >> et un siècle avant la loi Jules Ferry: << L’école publique, laïque gratuite et obligatoire >>; un << maître d’école >> enseigne à St. Léger, village de 160 habitants, situé dans la paroisse de St. Mandé.
Une biographie succincte de Pierre Buret, nous fait traverser une période majeure de l’Histoire de France: du royaume à la république. de la province au département; de la seigneurie et la paroisse à la communauté, puis la commune. Également, le calendrier républicain. Et une modification du nom de la commune dû à la suppression des << Saint >>. Puis le retour au nom et au calendrier traditionnels.
1755 – Naissance de Pierre Buret, fils de Pierre Buret et de Jeanne Geoffroy.
1778 – Mariage de Pierre Buret, fils de Pierre Buret et de Jeanne Geoffrroy, avec Elizabeth Arnaud, fille de feu Sieur Pierre Arnaud et Clémence Mérandière.
1779 – Naissance de Jeanne: << l’an 1779 et le quatrième jour de mars a été baptisée par moi soussigné Jeanne née de ce jour du légitime mariage de pierre maître D’école et d’Elizabeth Arnaud du village de St. Léger… … … … >>. Eymer curé de St. Mandé.
1782 – Décés d’Elizabeth Arnaud épouse de Pierre Buret: << l’an 1782 et le troisième jour d’octobre Élizabeth arnaud âgée de vingt neuf ans décédée d’hier épouse de pierre buret maître d’école demeurant au village de St. Léger…>>.
1784 – Mariage de Pierre Buret veuf d’Elizabeth Arnaud, avec Louise Le Court, de la paroisse de Fontenille: << Le vingt deuxième jour de juin mil sept cent quatre vingt quatre après la publication des bans du futur mariage d’entre pierre Buret maître d’école, veuf d’ Elizabeth Arnaud fils majeur et légitime de pierre Buret Laboureur et de jeanne Geoffroy de la paroisse de St. Mandé d’une part et de Louise Le Court Fille mineure et légitime de pierre LeCourt aussy Laboureur et de maria Joulin de cette paroisse… … … >>. Eymer curé de St. Mandé.
1787 – Naissance de Pierre Buret, fils de Pierre Buret et Louise Le Court: << L’an 1787 et le quinzième jour du mois de janvier pierre né de ce jour du légitime mariage de pierre buret maître d’école et de louise le court de cette paroisse a été baptisé par moi soussigné… … … >>. Eymer curé de St. Mandé.
1790 – Pierre Buret fait édifier une croix.
1792- Pierre Buret est maire de St. Mandé. À ce titre, il décharge le curé Jacques Victor Eymer du registre de l’Etat Civil pour le remettre à Michel Ange Bréard, << officier public >>. (En cette année 1792, le curé Jacques Victor Eymer avait continué de tenir ce registre jusqu’à et y compris l’acte n° 58 en date du 6 décembre).
Le texte de cette décharge, a été écrit par Michel Ange Bréard.
1793 – Publication de mariage.
Acte rédigé par Pierre Buret.
An IV – Acte rédigé par Pierre Buret, << L’an quatre de la république française le vingt neuf germinal (18 avril 1796), en tant qu’<< adjoint municipal pour l’agent municipal absent; officier de l’état civil des citoyens >>. L’on y retrouve la dénomination de << mandé les bois >> (St. Mandé).
1808 – Construction par Pierre Buret, d’un immeuble comprenant deux logements. Chacun avec cave, rez-de-chaussée, étage et grenier.
← Façade Est, rue des Chaumes.
Linteau de la porte d’entrée dans la cour. →
BATIE L AN 1808 PAR P.BURET INSTITUTEUR
1814 – << Le vingt deuxième jour de mars >>. Pierre Buret << aubergiste…demeurant audit St. Léger >> (il s’agit bien du même Pierre Buret instituteur), signe en compagnie de << pierre Bouquard, marchand Blatier…demeurant au lizot >>, l’acte de naissance de son petit-fils Louis Roumenteau.
1816 – << pierre Buret instituteur et propriétaire âgé, grand père de l’enfant, demeurant au dit lieu de St. Léger >>, signe l’acte de naissance de Jacques Roumenteau (frère du précédent).
1829 – << DÉCÉS de Pierre Buret – Époux de Louise Le Court >>. << L’an mil huit cent vingt neuf, le premier jour du mois de janvier >>, Louis Poupain et Jacques Micheau, respectivement sabotier et cultivateur à St. Léger, << ont déclaré que pierre Buret est décédé dans cette commune, ce jourd’hui à Deux heures du soir en son domicile au susdit lieu de St. Léger, commune de Saint Mandé, âgé de soixante quatorze ans de son vivant instituteur demeurant à Saint-Léger >>.
La population du village se maintient autour de 150 habitants. Il y a moins de << laboureurs à bras >> et plus de << laboureur à bœufs >>. L’agriculture est la principale activité. Cependant, plusieurs métiers sont représentés; particulièrement relatifs au travail fourni par le massif forestier tout proche. le vignoble, recouvre une superficie importante, jusqu’à la crise provoquée par le phylloxéra vers 1875. À la fin du siècle, il y a de nombreuses petites exploitations agricoles (souvent entre 5 et 15 hectares). L’élevage se substitue à la production viticole. C’est le début d’une décroissance importante de la population.
1829 – Nomination d’un instituteur: << Aujourd’hui, vingt neuf octobre mil huit cent vingt neuf, sur les quatre heures du soir, par devant nous, Benjamin Jean Micheau, maire de la commune de Saint-Mandé, soussigné est comparu le sieur Buret Pierre domicilié au village de Saint-Léger, commune susdit, âgé de quarante deux ans, porteur d’une autorisation spéciale d’instituteur primaire pour la commune de Saint-Mandé, à lui délivrée le 22 août dernier par Monsieur De La Liborlière, Recteur de l’Académie de Poitiers. À la mairie de Saint-Mandé les jours, mois et an sus-dits >>. (C’est l’année du décès de son père, Pierre Buret, instituteur à St. Léger).
1832 – La garde Nationale de Saint-Mandé est ainsi composée:
Contôle général du service ordinaire de 20 à 35 ans:
Capitaine: Pierre Barraud, cultivateur à St. Léger, 29 ans.
Lieutenant: Jean Fouché, dit Ballet, cultivateur à St. Léger, 34 ans.
Sous-lieutenant: Pierre Roumenteau, cultivateur à St. Léger, 34 ans.
6 sergents, 11 caporaux, 82 gardes.
Contrôle général de la réserve de 36 à 60 ans:
Un capitaine: Pierre Bouquard, marchand de blé au Lizot, 36 ans; un lieutenant: Pierre Bourdareau, cultivateur à St. Léger, 56 ans; un sous-lieutenant: Jean Micheau, dit Militaire, cultivateur à St. Mandé, 40 ans; 6 sergents, 12 caporaux, 60 gardes.
1835 – Le premier cadastre de la commune est établi. La section A de Saint-Léger comporte 31 lieudits. La section B des loges, proche de St. Léger, en comprte 20.
Section de St. Léger: Les Chagnasses, Le lat, Le petit Lat, Les petites Semblières, Les Semblières, Bois Bonhomme, La Fontaine, La Sablière, Fief de France, Fief Neuf, L’Ouche au Prête, Sur Le Chemin des Vacheries, Les Batailles, Vallée du Bois Richard, Bois Richard, Village de Saint-Léger, Logis de Saint-Léger, Treille à l’Âne, Sur le Chemin de Chantemerlièrre, Les Allées, Vallée des Huguets, Bois des Huguets, Derrière Goize, Bois de Goize, La Fenêtre, La Gitte, Devant Goize, Chaume aux Cadets, Vallée de l’Étang, Fief de Brune, Fief de l’Avaugon.
Section des Loges: Forêt d’Aulnay, Les Marres, Fief de Saint-Georges, Renfermé des Turbets, Bois des Loges, Fief de Chat, Les Pierrières de Grand Chemin, Fief Raymond, Pierrièrres des Loges, La Barrique, Renfermé du Bois, Chêne de la Garderaîne, Les Sablières, Bois Gerard, Bois Gaudet, Chemin de Paisay, La Gitte, Bois Matelaneau, Bois des Gallois, Les Loges.
1871-1875: Pierre Romenteau, de St. Léger, est maire de la commune de St. Mandé.
1876 – La population totale de la commune de St. Mandé est de 712 habitants; celle du village de St. Léger, est de 158 habitants répartis dans 51 maisons.
– Plan avec mises à jour historique, du village de Saint-Léger –
Mise en ligne le 23 Avril 2013
Pluie tombée sur le canton D’Aulnay de Saintonge du 1er Janvier au 31 Décembre 1982.
Après une pluviométrie automnale très importante, les premières interventions pour inondations commencèrent pour les centres de secours de l’arrondissement de Saint-Jean-D’Angély.
Jeudi 16 Décembre 1982
– 15h00: sauvetage de vaches, écurie entourée par l’eau au lieu-dit le Breuil commune du Mung.
– 18 h00: sauvetage de biens dans les premières maisons inondées sur la commune de Saint Savinien.
Vendredi 17 Décembre 1982
– 8h00: le petit village de la Combe commune de Fontenet sous les eaux, plusieurs maisons inondées, sauvetage de biens et personnes. A partir de cette heure les interventions se succèdent sans interruption sur les communes de Villiers sur Couture, Varaize, Asnières la Giraud, Landes , Saint Jean D’Angély ,etc.
Fait marquant de cette journée.
-17h10 brusque montée des eaux de la rivière l’Antenne, inondant rues et maisons des lieux-dits, Marestay, Suchet et Saint-Hérie les uns après les autres, sur la commune de Matha. Mais phénomène étrange, alors que Saint-Hérie subissait la montée des eaux, Marestay connaissait déjà une baisse significative des eaux, ce qui pouvait faire penser au déferlement d’une vague.
– Recherche une photo inondation 1982 MATHA: Me contacter
– 22h30: 30 cm d’eau dans les rues du bourg de la commune de Varaize .
Jusqu’au 19 Décembre 1982
– Succession d’interventions pour inondation qui, à ce stade là, n’aurait fait partie que des crues mémorables du 20ème siècle telles que celles de 1904, 1952, 1961, 1962 et 1994.
Comme nous pouvons le constater sur le tableau ci-dessus, après une période de 13 jours consécutifs de pluie ( 137.1 l/m2 du 4 au 16 Décembre ), les premières inondations importantes débutèrent. A ce moment là, nous étions encore au stade d’une crue mémorable.
Mais le week-end du 18 au 19 décembre fut l’objet d’une pluviométrie exceptionnelle ( 102 l/m2 ) ce qui provoqua dès le lundi 20, vers les 5 heures du matin, la crue du siècle du fleuve “ La Charente ” et de ses affluents parmi lesquels la rivière “ La Boutonne ”. En fin de soirée, le préfet de la Charente-Maritime déclencha le plan ORSEC.
Les villes et villages touchés par la première montée des eaux connurent pour certains(es) une nouvelle inondation et pour d’autres une inondation croissante.
Comme d’autres villages, notre village “ Saint-Léger ” connut lui aussi sa crue du siècle. De mémoire d’homme, on n’avait jamais vu une telle montée des eaux de “ La fontaine ”, nom local de la rivière “ Le Palud ”.
Au XVIII siècle La rivière La Boutonne et le fleuve La Charente auraient connu leur crue Exceptionnelle ou Millénaire d’environ 30 à 40 cm supérieure à celle de 1982.
Si l’on se réfère aux deux sources ci-dessous on s’aperçoit que la date de la crue est différente. Le 27 novembre 1770 (Le moulin de la Vieille Boutonne commune de Coivert), 1779 ( Rue du pont des Monards Saintes). N’ayant pas, à l’heure actuelle, de preuve en photo pour l’année 1779, l’incertitude demeura.
Le moulin de la Vieille Boutonne commune de Coivert
Á gauche, le moulin, à droite, la maison du meunier.
AUJOURD’HUI
Ce moulin appartient à Mme Odile Jeffery, née Le Bouvier, pour l’avoir hérité de son père, le Dr Jean Le Bouvier, aujourd’hui décédé. Ce dernier s’en était rendu acquéreur de Melle Léa Chatagneau, en 1953, elle-même l’ayant acheté à Mme Marie Challe, qui en était propriétaire depuis 1919.
Actuellement, il ne reste plus rien du mécanisme de meunerie, les roues ont disparu, les vannages et déversoirs en très mauvais état, mériteraient une remise à neuf, afin de maîtriser le niveau d’eau de ce bief, été comme hiver.
La vaste maison d’habitation, qui fait corps avec le moulin, est bien entretenue, et permet à la famille de venir s’y reposer à la belle saison, dans un cadre magnifique de verdure, sous l’ombrage d’innombrables peupliers et de saules pleureurs géants.
NDL’A : Je tiens ici, à rendre hommage au Dr Jean Le Bouvier, qui, à plusieurs reprises m’a reçu toujours gentiment et simplement (souvent un outil à la main, à même de restaurer ses « vieux murs »). Il avait tenu à me faire visiter l’ensemble de son moulin, dans lequel, j’en suis sûr, il se sentait bien. Il m’a fait découvrir, gravée dans la pierre du linteau d’un portail, l’inscription que j’ai plaisir à reproduire ici, « LE 27 DE NOVEMBRE 1770, LE BATEAU EST VENU ABORDE ICY. FAIT PAR MOI CHARLES RENOU« . Ce qui confirme le jour d’une crue très importante de la Boutonne.
Extrait de ce livre avec autorisation de son auteur.
AUTEUR, Jean Baillarguet.
EDITEUR, Editions Jean Michel Bordessoules 2003.
Rue du pont des Monards Saintes
Le XVIIIè Siècle a connu une inondation considérée comme exceptionnelle en 1779.
Un habitant de la rue du Pont des Monards à Saintes aurait tracé sur sa maison le niveau de l’eau.
– Si vous avez une photo tracé niveau d’eau Crue 1779 SAINTES: Me contacter
Extrait du document pédagogique
BASSIN VERSANT DE LA CHARENTE
1982 La crue du siècle
Se souvenir du risque pour prévenir les inondations
Pour voir le document officiel: Cliquer ici
Saint-Léger
Parc du Logis
Photo: MICHEAU Roland
Photos collection: Famille BOCHE Maurice
Rue Route de la Forêt
Photo: MICHEAU Roland
Saint-Mandé-sur-Brédoire
Devant L’Église
Station pompage route de Chef BOUTONNE
Photos extraites film: Famille DURAND Joël
Place Aristide BRIAND
Photos collection: Famille MICHEAU Marinette
Auteur Studio GARNIER Aulnay de Saintonge 17
Dampierre-sur-Boutonne
Rivière La BOUTONNE
Origine photo UNIMA
Saint-Jean-D’Angely
Le Faubourg Taillebourg
Rivière La BOUTONNE
Photos: Joseph BOUDAUD
Vidéos
– Le village de Saint-Léger au plus haut de la crue décembre 1982.
– Les villages de Saint-Mandé-sur-Brédoire, Saint-Léger et les Loges, crue décembre 1982.
– Le village des Loges, en phase décrue décembre 1982.
Mise en ligne le 16 Juin 2013
Document officiel de l’auteur Cliquer ici
La boîte aux lettres de Saint-Léger
Au XVe siècle, Aulnay se trouve sur la route de poste appelée « La route d’Espagne »,dont le tronçon Tours-Bordeaux est mis en poste en 1480.
Pendant plusieurs siècles, les chevaucheurs du roi, la poste aux chevaux, la poste aux lettres, les messageries, coches carrosses, diligences, vont se succéder sur cet itinéraire, encore préféré après la mise en poste de la route par Angoulême au XVIIIe siècle.
Il ouvre le 1er octobre 1780 et dessert outre Aulnay, les communes alentour. À cette époque, ce sont des « messagers-piétons » qui assurent le service qui n’est pas journalier. Suite à la loi du 10 juin 1829, la nomination de « facteurs » va permettre que chaque commune soit visitée tous les deux jours.
À partir de 1832 le service deviendra quotidien pour le facteur rural, qui accomplira une tournée de 25 à 30 Km à pied chaque jour.
« Lan mil huit cent trente-deux… »
« Le conseil municipal de la commune de Saint-Mandé réuni au nombre et au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence du maire, eb vertu de la circulaire de M.le Préfet en date du 16 juin dernier, et inséré au n°14 du recueil des actes administratifs qui convoque cette réunion pour qu’il délibère s’il y a lieu à l’établissement du service des postes en la susdite commune.
Les membres composant le conseil municipal de la commune de Saint-Mandé, considérant qu’il serait très avantageux pour la commune de recevoir chaque jour les dépêches et imprimés qui lui sont adressé, qu’elle mérite bien par sa forte population de jouir des mêmes privilèges qui sont accordés à quelques communes de cet arrondissement et qu’en conséquence, le Gouvernement ne ferait que rendre aux communes pareilles justice et égalité.
Les membres étant en nombre compétent délibèrent à ce que l’établissement du service journalier des postes ait lieu en la susdite commune.»
À ce moment-là, en dehors du courrier administratif, il n’y avait que peu de correspondance, la plupart des gens ne sachant pas lire ni écrire.
En approchant de la fin de ce même siècle, avec l’aphabétisation de la population, le courrier devient important: échange de lettres, de cartes postales, de document commerciaux et abonnement à quelques journaux.
Ainsi, chacun désire pouvoir poster son courrier sans avoir plusieurs kilomètres à parcourir.Quand à l’Administration des postes, elle veut bien sûr s’assurer que le facteur fera juste le chemin nécessaire.
C’est le mur de la mare centrale du village qui supportera l’ensemble de la maçonnerie comprenant le cadre d’affichage municipal et l’aménagement de la boîte aux lettres. La mare sera ultérieurement supprimée.
Enveloppe ayant contenu
la lettre à laquelle répond
Monsieur Gourdonnaud
Cette copie de lettre n’est pas datée.
C’est la réponse, justifiant l’implantation d’une boîte
aux lettres au village de Saint-Léger.
Monsieur le Directeur des postes j’ai reçu votre lettre du 31 octobre (1888) par laquelle vous me faites remarquer que l’on accorde de boîte supplémentaire à un village que lorsqu’il n’y a pas surcroît de parcourt.
Alors Monsieur le Directeur je dois vous dire que présentement Monsieur le facteur Mayard vient journellement à St. Léger car le sieur Bernaud qui l’année dernière a pris un abonnement de journal en a encore repris un cette année.De vous dire Monsieur le Directeur qu’il continuera, chose qui me retes à savoir.
Seulement le facteur qui vient à St.Léger, à aussi trois villages plus éloignés à desservir et une maison de garde Forestier et son itinéraire étant probablement de passer par St.Léger ce qui lui procure l’occasion de venir assidument visiter mon village.
Je prie donc Monsieur le Directeur d’accorder cette faveur aux habitants de ce hameau qui forme le quart des habitants de la commune de St Mandé et dont les boîtes les plus près à deux kilomètres ½.
Je vous prie aussi Monsieur le Directeur d’en référer à notre honorable conseiller général Monsieur Marchand.
Agréez monsieur le Directeur des postes mes salutations les plus distinguées.
Gourdonnaud Hippolyte
Aulnay 3 Mai 1889
Monsieur Gourdonneau
St.Léger
Monsieur
Après mûre et longue réflexion, l’emplacement choisi par vous pour la boîte aux lettres de St.Léger ayant été notifié à l’Administration, il ne m’appartient pas d’en autoriser le changement ce n’est donc qu’avec l’exécution de vos engagements que la boîte sera placée.
Prenez Monsieur vos dispositions en conséquence.
Recevez Monsieur mes salutations.
Madame la Directrice
Je dois vous faire remarquer que les endroits qui offrent le plus de solidité pour la boîte aux lettres appartiennent à des mineurs et les parents veulent une reconnaissance de la part de Monsieur le Maire pour avoir le droit dans l’avenir de faire ôter la boîte si besoin est sans peine et sans frais.
Alors ceci dans un moment donné deviendra disgracieux de déplacer cette boîte.
Pour cette raison, je prie Madame la Directrice d’accepter de la mettre dans l’un des deux plans ci-dessous.
1er Plan reposant de surun lieu public là où il restera.
2e Plan dans l’entrée de ma cour.
Madame la Directrice si c’est un effet de votre bonté d’accepter l’un de ces deux endroits. Je promets de donner toute solidité possible dans l’endroit qui sera désigné par vous. Monsieur le maire m’avait autorisé Mme la Directrice de vous présenter le 2e plan.
Agréez madame la Directrice mes salutations les plus distinguées.
Gourdonnaud Hippolyte
Aulnay, le 8 juin 1889
Mon cher Mr Gourdonneau
Je transmets aujourd’hui à Mr le maire de St. Mandé une lettre du directeur des postes de La Rochelle ainsi conçue.
Monsieur le Conseiller général
«En réponse à votre lettre du 31 mai dernier je m’empresse de vous informer que j’autorise le maire de St.Mandé à faire placer à l’endroit qu’il désigne, lla boîte aux lettres destinée au village de St.Léger.»
En conséquence j’estime, d’après cette lettre qu’aussitôt que la Direction des postes d’Aulnay aura été avisé, vous pourrez faire placer la boîte dans le mur de la mare comme vous le désirez
Bien à vous
Dr Marchand
Facteur desservant La boîte aux lettres. Avril 2014 Boîte aux lettres démolie. Avril 2015 Saint-Léger 1938
J.Trojer; R.Micheau J.Trojer; R.Micheau; M.Gauvin Reconstruite. Juillet 2015
Recherches, documents et photos Denis CHAPACOU
Mise en ligne le Décembre 2016
Le Trésor
En Juillet 2012 Christophe RIPOCHE, président et créateur de l’association des Saint-Léger de France et D’Ailleurs et moi-même avons eu une conversation téléphonique.
Lui : – Tu ne m’avais pas dit qu’un habitant avait découvert un trésor à Saint-Léger.
Moi : – Non pas à Saint-Léger, mais à Saint-Mandé-sur-Brédoire.
Lui : – Non c’est bien commune de Saint-Léger près d’Aulnay.
Moi : – Ah, alors c’est Saint-Léger près de Pons car notre commune c’est Saint-Mandé-sur-Brédoire.
Lui : – Non petite commune de Saint-Léger près d’Aulnay chez monsieur Arnaud je l’ai lu sur le journal La Croix, du 8 Mars 1903.
Moi : – Alors là, c’est possible, il y avait bien à cette époque un Monsieur Arnaud, mais toujours pas de commune donc ça reste à confirmer, car à ma connaissance aucun habitant du village ne connaît cette histoire de trésor. S’il te plaît, fais-moi parvenir cet article.
Document trouvé par Christophe RIPOCHE
M.A. de BARTHÉLEMY lit le rapport suivant, sur une découverte de monnaies faite à Saint-Léger (Charente-Inférieure):
M.Meschinet de Richemond, correspondant du Comité, à La Rochelle, a transmis la copie d’une lettre par laquelle M.Fayout, instituteur à salles (Charente-Inférieure), signale la découverte d’un trésor faite dans le mur d’une maison en ruines au village de Saint-Léger, commune de Saint-Mandé.
Ce dépôt était dans une cachette pratiquée dans la maçonnerie et fermée par une pierre soigneusement recouverte de chaux. Il se composait de monnaies d’Henri II, de Charles IX, d’Henri III, de Jeanne d’Albret et de pièces espagnoles enfermées dans un sac de toile, lui-même placé dans un vase en grès. On se trouverait évidemment en présence d’un dépôt fait pendant les guerres qui désolèrent la Saintonge et l’Aunis au XVIe siècle et dont le propriétaire disparut emportant avec lui le secret de sa cachette.
Ce trésor a été soumis à l’examen de M.Musset, bibliothécaire à La Rochelle et correspondant du comité, qui ne manquera pas, s’il y a lieu, de donner des détails sur cette découverte numismatique.
Extrait de ce livre .
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE
du
Comité des travaux historiques et scientifiques
Année 1903
PARIS
Imprimerie nationale
Photos non contractuelles au trésor de Saint-Léger
bry_360327 HENRI III bry_245312 CHARLES IX bfe_356440 Jeanne D’ALBRET bry_422696 HENRI II
Je remercie cgb.fr site numismatique pour l’autorisation à diffuser ces clichés.
Mise en ligne le 16 Mars 2017