BIENVENUE, Commune de Saint-Mandé-sur-Brédoire, Charente-Maritime.
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Saint-léger
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AVANT-PREMIÈRE

Page provisoire

 

 

Ecoles et enseignants de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe. 

 

Différentes lois du XIXe siècle.

Loi Guizot du 28 juin 1833 : obligation pour les communes d’acheter ou de louer un local afin d’y établir une école.

Loi Falloux du 15 mars 1850 : liberté d’enseignement. Les écoles publiques seront fondées et entretenues par les communes ; les écoles privées seront fondées et entretenues par des particuliers et l’Etat y surveillera l’hygiène et la morale.

Loi du 10 avril 1867 à l’instigation de Victor Duruy : création d’écoles de filles dans les communes de plus de 500 habitants.

Loi Jules Ferry du 16 mai 1881 : école publique, laïque gratuite et obligatoire.

L’enseignement à Saint-Mandé.

1780

Pierre Buret est instituteur de la jeunesse à St.Léger. En 1790, il est Maître d’école audit village de Saint-Léger, où il fait édifier une croix avec l’autorisation de l’évêque de Poitiers. En 1808, il construit à Saint-Léger, une maison comprenant deux habitations. Sur le linteau d’entrée dans la cour, figure cette inscription : « BATIE L’AN 1808 P. BURET INSTITUTEUR ».

Signatures de Pierre BURET:

 

En 1790, lors de la bénédiction

d’une croix à St Léger

Archives communales:Recherches Denis CHAPACOU  

 

Le dimanche 27 avril 1793

Sur un acte de publication de mariage

Il exerçait à ce moment là, les fonctions de

« Maire de la communauté de St Mandé »

 

« L’AN mil huit cent vingt neuf le premier jour du mois de janvier sur les quatre heures du soir »… « pierre Buret est décédé dans cette commune ce joud’hui à deux heures du soir en son domicile au susdit lieu de Saint Léger commune de Saint-Mandé âgé de soixante quatorze ans, de son vivant instituteur demeurant à Saint-Léger ». Micheau Maire.

1821

Charles Paul Michaud est « autorisé à exercer les fonctions d’instituteur primaire ».

Lettre datée du 2 novembre. Du Sous-Préfet de St. Jean d’Angély au « Préfet à La Rochelle »« J’ai l’honneur de soumettre à votre approbation une autorisation spéciale accordée par Mr le Recteur de l’académie Royale de Poitiers le 16 octobre dernier au Sr. Michaud charles Paul pour exercer les fonctions d’instituteur primaire dans la commune de St. Mandé ».

1829

Pierre Buret (fils de Pierre Buret instituteur au début du siècle et décédé le 1er janvier 1829) est nommé instituteur primaire de la commune de Saint-Mandé :

« Aujourd’hui, 29 octobre 1829, sur les quatre heures du soir, par devant nous, Benjamin Jean Micheau, maire de la commune de Saint-Mandé soussigné, est comparu le sieur Buret Pierre domicilié au village de Saint-Léger, commune susdite, âgé de quarante deux ans, porteur d’une autorisation spéciale d’instituteur primaire pour la coimmune de Saint-Mandé, à lui délivrée le 22 août dernier par Monsieur De La Liborlière, Recteur de l’Académie de Poitiers. A la mairie de Saint-Mandé les jours, mois et an susdits ».

1837

Dans sa séance du 29 avril 1837, « Le Comité d’Instruction Primaire de l’arrondissement de Saint Jean d’Angély »… « Nomme d’Office le Sieur Jean Billaudeau Instituteur Communal à St. Mandé ».

1838

Dans une longue lettre de 5 pages, datée du 21 janvier 1838, « Les habitants de St. Mandé, canton d’Aulnay », s’adressent au Préfet en ces termes :

« M. le maire de cette commune a fait récemment un acte d’autorité qui a été réprouvé par tous ses administrés, il a malgré eux reçu et établi un instituteur et l’a en quelque sorte imposé à la commune »… …« Depuis longtemps le Sieur Buret est l’instituteur de la commune et a succédé à son père dans cet emploi. Sa conduite, ses moeurs sont irréprochables, il connaît l’étendue de ses devoirs »… …« Au mois de mai dernier, le Sr. Billaudeau instituteur resté sans emploi fut attiré par M. le Maire dans le village qu’il habite, ce fonctionnaire proposa au conseil l’admission du Sr. Billaudeau, le conseil refusa à l’unanimité mais M. le Maire malgré ce refus, malgré le voeux bien prononcé des habitants, M. le Mire établit dans son village, le Sr. Billaudeau et le voilà instituteur communal.

Alors la commune de St. Mandé se voit avec deux instituteurs et toutefois il suffit d’un seul. Le premier le Sr. Buret âgé de cinquante ans, jouissant à juste titre de la confiance des pères de famille, offrant toutes les garanties désirables, ayant tous les élèves ; et ne recevant aucun secours, aucune indemnité.

Le second le Sr. Billaudeau jeune homme de vingt ans sortant de Paillé pour venir à Gâtebourse et de là ailleurs, n’inspirant que de la défiance, n’ayant point d’élèves ou du moins un très petit nombre et cependant recevant l’indemnité accordée par la loi ».

Après avoir spécifié que le maire n’habite pas le bourg de St. Mandé « bien qu’il comprenne la majeure partie des habitants, mais le village de Gâtebourse distant du bourg d’une lieue de poste », et qu’il « tient la mairie chez lui », les signataires, au nombre de 61, souhaitent que la mairie soit « rétablie au chef-lieu ».

La lettre se termine ainsi :« Ce ne sont point Monsieur le Préfet, des brouillons, des insoumis qui viennent vous importuner, ce sont les notables de la commune, c’est la commune elle-même qui a recours à votre autorité paternelle ».

Nous sommes très respectueusement Monsieur le Préfet

Vos très humbles serviteurs

Suivent : les signatures des habitants de Saint-Mandé.

Archives départementales 17. Recherche Fabrice HILLAIRET

Sur les deux dernières pages de la pétition ; se trouvent les signatures de la plus grande partie des « habitants de Saint-Mandé », sachant signer en 1838.

– Dans sa « Séance du 8 février 1838 », le « Comité d’Instruction Primaire de l’Arrondissement de St. Jean d’Angély », ne fait que peu de cas de la pétition des habitants de St . Mandé « Attendu que les habitants de la commune de Saint-Mandé se sont constamment refusé à présenter un instituteur Communal ce qui a forcé le Comité à en nommer un d’Office »…« est d’avis de ne donner aucune suite à la Pétition des habitants de la commune de St. Mandé ».

 

1843

30 septembre – D’une correspondance du Préfet au Sous-Préfet de St Jean d’Angély, il ressort que «  le Sr. Billaudeau, ancien instituteur communal de St. Mandé retenu à la prison militaire de La Rochelle » «  demande son traitement dont il a le plus grand besoin ».

(Le 22 novembre suivant, la Sous-Préfecture de St. Jean d’Angély adresse une lettre au Préfet, à laquelle sont joints : « les mandats que vient de délivrer le Maire de St. Mandé pour solde des sommes dues au Sr. Billaudeau ex instituteur Public actuellement retenu à la prison militaire de La Rochelle »« une notre certifiée des différents dettes qu’à laissées le Sr.Billaudeau dans ladite commune s’élevant à 147 f ».

« Monsieur le Maire de Saint-Mandé demande que le montant des sommes qu’il vient de mandater au profit du Sr. Billaudeau soit employé à acquitter jusqu’à pareille concurrence les dettes dont il s’agit ».)

10 novembre – Pierre Buret fait part de sa situation d’« instituteur communal ».

Archives départementales 17. Recherche Fabrice HILLAIRET

 

1844

– D’une liste nominative des enfants de six à treize ans qui ne reçoivent l’instruction primaire, ni à domicile, ni dans une école privée ou publique, il ressort que soixante enfants ne reçoivent pas cette instruction.

En dehors des enfants du bourg, qui sont assez proche de l’école, ceux des villages ou hameaux, ont une distance de deux à quatre kilomètres à accomplir à pied. De plus, les enfants sont employés très jeunes aux travaux des champs.En général à cette époque, il y a neuf sur dix des enfants scolarisés, qui ne fréquentent l’école que les mois d’hiver.

– Lettre adressée à « Monsieur le préfet du Département de la Charente-Inférieure », par « Pierre Buret, Instituteur Communal ».

« Commune de Saint-Mandé »

« Le local où je fais la classe me paraît bien convenable mais il est bien désagréable qu’il n’y ait pas de cloison pour séparer les deux sexes. J’en ai parlé à Monsieur le Maire, disant que je vous écrirai pour le faire faire »« J’en ai aussi parlé au propriétaire du local lequel m’a répondu qu’il le voulait bien pourvu que cela ne soit point à ses dépends.

Pour cela, il faudrait à ce que je pense que cette cloison serait en planches, qu’elle soit un mètre soixante centimètres d’hauteur auprès de laquelle qu’il y soit aussi fait une estrade de cinquante centimètres d’hauteur sur laquelle sera placé le maître pour veiller sur les deux classes à la fois. Agréez Monsieur le Préfet l’assurance de mon profond respect…

P. Buret Instituteur communal »

5 septembre – Une lettre du Préfet adressée au Sous-Préfet de St. Jean d’angély, mentionne que « La demande de l’Instituteur est parfaitement fondée et je ne puis que vous encourager à prendre les mesures nécessaires pour que l’autorité locale s’en occupe ».

1848

C’est toujours Pierre Buret qui figure pour la commune de Saint-Mandé, sur la liste nominative des « Instituteurs en fonction au 1er avril 1848 en Charente-Inférieure ».

1851 – 1856

Etienne Gautier, instituteur demeurant à Saint-Mandé

1853

Publication à La Rochelle, d’un « REGLEMENT POUR LES ECOLES PRIMAIRES PUBLIQUES DU DEPARTEMENT »

Titre V, Article 15 : « Dans les écoles qui reçoivent des enfants des deux sexes, les garçons et les filles ne pourront jamais être réunis pour les mêmes exercices. Ils seront séparés par une cloison d’un mètre cinquante centimètres de hauteur, disposée de manière que l’Instituteur ait vu des deux côtés de la salle. L’entrée et la sortie auront lieu à des heures distinctes. L’intervalle sera d’un quart d’heure au moins ».

1861

« Le sieur Aubineau Jean, instituteur libre à Saint-Mandé, a l’honneur de prévenir les habitants de cette commune qui voudront bien l’honorer de leur confiance, que son école sera ouverte au public le vingt novembre prochain. Il prévient en outre, les personnes qui désireraient lui parler avant cette époque, qu’elles le trouveront tous les jours à son domicile de cinq à huit heures du soir. Saint-Mandé le 18 octobre 1861 ».

Le Postulant, J. Aubineau Le Maire, J. Guillaud.

1861 – 1869

Ferdidant Ferrand, instituteur demeurant à Saint-Mandé

1874

25 avril – l’Inspection académique de La Rochelle adresse une lettre au Préfet de la Charente-Inférieure :

« Une délibération par laquelle le Conseil Municipal de St.Mandé demande à être dispensé provisoirement d’entretenir une école spéciale de filles »« St. Mandé, commune de 6545 habitants ne possède qu’une école mixte qui a été fréquentée en 1873 par 24 filles sur 53 ayant l’âge scolaire. Ce fâcheux résultat est dû en grande partie à la résistance faite par le Maire et le Conseil municipal d’attendre une maîtresse de travaux à l’aiguille à l’école. Aussi je crois d’avis que tout en laissant à la commune le temps de réunir les ressources qui lui sont nécessaires pour créer une école de filles, elle fut mise en demeure d’avoir le traitement d’une maîtresse de travaux à l’aiguille.

Le local actuel est convenable et la salle de classe possède la cloison réglementaire ».

« L’Inspecteur d’Académie ».

5 juin – Un arrêté du Conseil départemental de l’Instruction publique stipule dans son article 1er : « La commune de St. Mandé n’est pas dispensée de l’entretien d’une école publique de filles ».

L’artile 4 mentionne : « En attendant l’installation de l’école de filles, une Directrice de travaux à l’aiguille sera attachée à l’école mixte existant actuellement… ».

6 octobre« Le Préfet du département de la Charente-Inférieure… Vu le rapport de M. l’Inspecteur d’Académie du département en date du 28 Septembre 1874… Arrêté : Art. 1er La Dame Mayé est nommée maîtresse des travaux à l’aiguille à l’école publique mixte de St Mandé (Création)… …Art. 4 Elle recevra en cette qualité un traitement annuel de cent francs... ».

26 octobre« Nous soussigné Romanteau Pierre, Maire de la commune de St. Mandé agissant en vertu d’un arrêté de Monsieur le Préfet de la Charente-Inférieure en date du 6 courant qui nomme la Dame Mayé maîtresse de travaux à l’aiguille de la commune de St. Mandé, nous sommes transporté  ce jourd’hui 15 octobre 1874 à la maison d’école et avons installé la dite Dame Mayé maîtresse des travaux à l’aiguille de l’école publique mixte de St. Mandé ». 

1876

– Madame Michaud, née Proust, déclare « conformément à l’article 27 de la loi du 15 mars 1850, son intention d’ouvrir une école libre à Saint-Mandé, dans le local de feu Paul Robert ».

– Du « REGISTRE MATRICULE DE TOUS LES ENFANTS REÇUS A L’ÉCOLE » dans le département de la Charente-Inférieure, il en ressort pour la commune de Saint-Mandé, les renseignements suivants :

M. Mayé Louis Eugène est instituteur (depuis 1870) à l’école de garçons, Mme Michaud, est institutrice à l’école de filles.

« L’école communale de garçons dirigée par M. Mayé Instituteur public »: 57 élèves.

« L’école communale de filles de Saint-Mandé, dirigée par Mme Michaud Institutrice publique »: 26 élèves.

A ce moment-là, la commune de Saint-Mandé, compte 712 habitants.

 

La maison d’école.

 

Au début du XIXe siècle, l’enseignement est dispensé le plus souvent dans un local appartenant à l’instituteur ou à l’institutrice.

Ultérieurement, l’« Instituteur communal » enseignera dans un local loué par la commune. C’est un peu avant la fin du siècle que la maison d’école sera construite.

1873

« Le Conseil municipal de Saint-Mandé, décide de prévoir la construction d’une maison d’école et mairie ».

1876

Le plan du projet présenté par l’architecte est approuvé par le maire de St. Mandé, le 14 avril 1876.

L’école sera construite en bordure de la « route de St. Mandé à Chef-Boutonne, à environ 170m du bourg de St. Mandé (côté Est) ».

1877

Le projet signé par le maire, est approuvé à Paris, le 18 janvier 1877 par « le ministre de l’Instruction Publique ». Signé : « Pour le ministre et par autorisation. Le Directeur de l’Enseignement Primaire ».

L’adjudication pour les travaux de construction à lieu le 15 juillet 1877. «Le sieur Meunier est déclaré adjudicataire»

Projet approuvé de construction de la maison d’école.

Plan Ecole 4Plan Ecole 5

 

 

 

 

 

 

 

 Archives départementales 17. Recherche Fabrice HILLAIRET

 

1878 Construction de la maison d’école.

 

1879 « Procès-verbal de réception définitive »

« L’an mil huit cent soixante dix neuf, le 30 Avril, les soussignés Bertrand, maire de la commune de St. Mandé et Hillairet Agent voyer chargé de la surveillance des travaux de construction d’une maison d’école, assisté de deux conseillers municipaux. Après avoir vérifié l’état des dits travaux il y a six mois ont reconnu : que ces travaux n’ont subis depuis cette époque aucune dégradation pouvant être attribuée à un vice de construction et qu’ils présentent encore actuellement toutes les garanties de solidité désirables.

Et sont d’avis d’un commun accord que la somme retenue à l’entrepreneur pour la garantie de l’ouvrage peut lui être soldée définitivement ».

 

 Plan EcolePlan Ecole 2Plan Ecole 3

 

 

 

 

 

1881

« Construction de murs de clôture à la maison d’école ».

1886

Devis pour la construction d’un préau. (Approuvé par la sous-préfecture le 25 mars 1887).

1887 Construction d’une mairie.

Décision d’utiliser ce local en école de filles, la commune ne pouvant pas supporter les frais d’une autre école. L’école de garçons continuera d’être utilisée pour les besoins de la mairie.

– Chauffage de l’école. « Le sous-Préfet fait connaître qu’en vertu de l’article 14 de la loi du 30 décembre 1886 », la commune doit voter une somme pour le chauffage de l’école.

« Considérant que la commune se trouve dans une position tout à fait exceptionnelle pour la commodité du bois ». « Considérant que d’après certains renseignements recueillis auprès des élèves, le bois apporté par ces derniers même dans les jours les plus froids de l’année, est plus que suffisant pour le chauffage des classes… ». « Par ces motifs le conseil municipal, à l’unanimité moins deux voix des membres présentes se refuse de voter la somme réclamée ». (Après avoir de nouveau refusé en 1888, le conseil municipal votera la somme demandée en 1889).

C’EST AU XXe SIÈCLE, EN 1931 QUE SERA CONSTRUITE UNE ÉCOLE DE FILLES. (ACTUELLEMENT SALLE DES MARIAGE ET DE RÉUNION DU CONSEIL MUNICIPAL).

– EN 1932, « LA CLASSE DE FILLES ÉTANT TERMINÉE, LA MAIRIE NE SERT PLUS D’ÉCOLE ET LE LOCAL EST ENTIÈREMENT LIBRE. LE CONSEIL PRIE Mr LE PRÉFET DE BIEN VOULOIR PRENDRE UN ARRÊTE AUTORISANT LA COMMUNE A REMETTRE LA MAIRIE DANS LE LOCAL QUI LUI ÉTAIT AFFECTE... ». (LOCAL ACTUEL DE LA MAIRIE).

 

Auteurs Denis CHAPACOU & Fabrice HILLAIRET

 

Document officiel des auteurs

A la fin du bulletin municipal N° 11

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Ensemble MAISON D’ÉCOLE MAIRIE

Vu prise depuis chemin saunier

Photo: Denis CHAPACOU – Août 2012

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